logo coupe du monde
Coupe du Monde 2002
L'équipe nationale de Pologne
football polonais

Sous haute surveillance
  Ce mardi, le match du siècle, enfin pour certains : Pologne - Corée. Depuis deux jours déjà les joueurs polonais sont pour ainsi dire coupés du monde. Personne ne pouvait accéder jusqu'à eux, les policiers coréens ont presque été obligés de sortir leurs accessoires de CRS locaux pour se débarrasser des badauds.
L'équipe est arrivée à Busan ce lundi et doit passer la nuit dans le meilleur hôtel de la ville, Westin Chosun. La soirée du lundi est consacré à l'entraînement sur le stade sur lequel se déroulera le match, ce mardi à 20 h 30 heure locale, soit 13 h 30 heure polonaise (ou française si vous préférez).
Jerzy Engel, le coatch polonais, a mis ses hommes sur le terrain une seule fois durant le week end, tout en interdisant l'accès du stade à tout ce qui était extérieur à l'équipe des Blancs-Rouges, au grand dam des journalistes coréens, arrivés en masse et ayant pour seul but d'informer les supporters de nos futurs adversaires quoi de neuf chez les rivaux. Ils ont tenté de pénétrer sur le terrain, mais la police veillait, ils ont essayé de discuter, mais les policiers se sont rappelés que les matraques faisaient partie de leur équipement. Bref, un semblant de " querelle " s'en est suivi, le différent a duré juste quelques longues minutes et les ex-futurs voleurs des secrets polonais sont partis bredouilles. OUF, on a eu chaud…
En tout cas, s'ils veulent savoir quoique ce soit, ils n'ont qu'à lire la Gazet@, car voilà les nouvelles : Les joueurs polonais, à part Arkadiusz Glowacki, qui est tombé sur le ventre durant l'entraînement et qui a eu une suspicion de côte cassée, se portent comme un charme (ou des charmes - pourvu que ça ne soient pas les mêmes que ceux que les vaudous sénégalais ont lancés contre les Français….). Enfin, pour Glowacki, pas de souci, c'est pas grave. Pour l'attaque, à part Olisabede, c'est Maciej Zurawski qui semble être fortement pressenti.
En tout cas, la tension dans l'équipe monte, savamment entretenue par Engel, qui a inscrit dans le planning d'activité le cours quotidien ayant pour titre " Pourquoi sommes-nous là ? " (eux, pas nous, rassurez-vous), à force, ils doivent le savoir maintenant. Il semblerait cependant que les membres de l'équipe d'accompagnement s'ennuient quelque peu, cela fait 11 jours qu'ils sont là et n'ont pas grand chose à faire, à part attendre les émotions fortes, quoi qu'il arrive…
Pour ce qui est du match lui-même, les gradins vont être remplis à ras bord, 55 000 spectateurs sont attendus, dont 300 Polonais (ils auront intérêt à donner de la voix pour se faire entendre face au 54 700 autres). Le prix du billet, au marché noir, atteint 800 dollars et la police est en train de combattre le trafic des billets, florissant, paraît-il…
Dans la tribune d'honneur, les présidents des deux pays (il s'agit de la Pologne et de la Corée, je vous le rappelle) prendront place. Le Président polonais est arrivé en Corée ce lundi, accompagné de quelques VIP vraiment importants, il va probablement rester sur place quelques jours pour suivre le match contre le Portugal. Il n'a pas rencontré les joueurs, mais il est prévu qu'il leur rende visite dans les vestiaires après le match, à condition que le résultat du match le justifie.
En tout cas, sur place, en Corée donc, personne ne semble avoir de doutes quant à l'issue de cette rencontre au sommet, selon une enquête menée auprès des Coréens, 92 % d'entre eux croient dur comme fer qu'ils vont gagner. Enfin, ils peuvent toujours espérer, n'est-ce pas ?
POLSKA GOLA, TAKA JEST KIBICOW WOLA…
Sabine@beskid.com


© 2001-2002 Gazet@ Beskid