Un
titre pompeux pour une rencontre tout à fait sympathique
qui s’est déroulée à Paris, le 3 mai
2003, jour de la fête nationale polonaise. Petit à
petit, Beskid passe d’un monde virtuel à un monde
réel où des personnes unies par le même amour
de la Pologne arrivent à se rencontrer, à se connaître,
à s’apprécier. Un grand merci à Sébastien
et Jola qui ont organisé cette rencontre, un grand merci
à Sabine qui va jouer pour vous au grand reporter et ainsi
vous donner envie de venir à la suivante qui ne manquera
pas d’avoir lieu
Stéphane
Et
voilà, la Grande Rencontre Beskidienne a eu lieu. Cela
s'est passé le samedi de la Fête Nationale Polonaise,
le 3 mai 2003 dans la capitale française. Nous étions
quelques uns à nous retrouver, dans la capitale française,
Paris, intra-muros et la rencontre s'est déroulée
en deux étapes.
Grâce à la gentillesse d'un des Beskidiens et qui
se reconnaîtra, nous avions à notre disposition un
petit logement en plein coeur de Paris, quand je dis nous, je
parle de moi et de ma famille qui, pour une fois, s'est déplacée
au grand complet pour cet évènement mémorable.
Nous avons donc passé les jours précédents
la "méga fête" à arpenter quelques
endroits parisiens mondialement célèbres, mais aussi
à faire le plein des "ogorki" pour la circonstance.
Cette fameuse spécialité est trouvable dans les
magasins spécialisés, mais vous pouvez trouver les
ogorki kiszone (konserwowe aussi), dans les petites boutiques
juives de la Rue des Rosiers dans le Marais et, parole d'une Polonaise,
j'en ai rarement mangé de meilleurs, d'autant plus que
là-bas ils sont également vendus au détails,
frais et croustillants, un vrai délice.
La
première étape de notre rencontre a débuté
le samedi, aux alentours du midi, dans le studio. Jola et Séb,
le créateur de notre Club Beskid, sont arrivés en
premier, mais je précise, sans leur charrette, mais par
contre avec les baguettes de pain et quelques bouteilles, alcoolisées
et non. Ils ont été vite rejoints par JK, notre
ami Jan de Niort, qui nous a fait profiter du pineau de sa belle
région, tout en respectant, pour la circonstance, le drapeau
polonais, puisqu'il nous en a
servi du blanc et du rouge, mais il nous a fait goûter aussi
de la bonne et authentique Zywiec, qu'il a trouvé dans
une des boutiques polonaises de la capitale. Puis nous avons accueilli
Francis et Béa, qui venaient du même coin que Jola
et Séb, Stéphane, alias Stefek, que je connaissais
déjà pour avoir fait le Mazurka ensemble l'année
passée. Vint après, timidement, Dudek95, soit Robert,
avec une grosse boîte de faworki (bugnes pour les non-initiés),
amoureusement confectionnés par sa maman pour la circonstance
(merci Maman de Robert, on a tout mangé) et à la
fin, en bon dernier, le propriétaire des lieux, Julien....
Nous avons donc passé l'après midi, d'abord timidement,
à papoter, échanger, manger et, accessoirement,
boire et ce de la vodka, de la Zywiec, du vin bien français,
de la Carola bien alsacienne et des jus de fruits artisanaux de
la Chapelle sur Erdre.
L'usage sur net veut que tout le monde se tutoie, c'est moins
facile quand on se retrouve en face, avec nos complexes, timidités
et les différences d'âge, la plus jeune de la réunion,
Mary l'Or 18 ans, face à JK qui menait la conservation
du haut de ses 80 printemps. Mais les glaces ont vite été
brisées et l'après midi est passé à
une vitesse incroyable.
La
deuxième partie de la journée, la soirée
donc, devait se dérouler dans le restaurant polonais se
trouvant dans les sous-sol de l'Eglise Polonaise de Paris, j'ai
nommé Crypte Polska. Dudek a été obligé
de prendre congé et est donc reparti vers sa banlieue.
D'un commun accord, ou presque, nous avons décidé
de s'y rendre à pied, comme d'habitude le trajet, annoncé
d'une durée de 30 minutes maximum, a pris presque une heure
(50 minutes pour être précis).
En tout cas, nous sommes arrivés à l'heure au restaurant,
où une longue tablée nous attendait, ainsi que D
Julien avec deux nouvelles amies Ewa et Jasmina, Polonaises, bien
sûr. A peine installés, nous avons vu arriver notre
cher Kat, accompagné de son Stéphane à elle,
qui, hélas, à cause de quelques obligations familiales
(au nombre de trois), n'ont pu se joindre à nous pour le
pique-nique de l'après-midi. Nous avons commencé
par l'étude attentive du menu, où bien sûr
nous n'avons trouvé que des spécialités polonaises,
à commencer par les apéritifs, des cocktails à
base de vodka pour certains, de la bière polonaise pour
les autres, Zywiec ou Okocim, bien sûr....
Le
choix de la nourriture a posé quelques problèmes,
comment choisir entre le zurek et le barszczyk, quand on n'aime
les deux ? D'autant plus que les serveuses ne péchaient
pas par l'accès de rapidité. Certains d'entre nous
ont pu patienter en sirotant, pour les autres, on a tout simplement
oublié de leur servir leur boisson apéritive, après
un certain nombre de rappel et un certain nombre de temps d'attente,
tout le monde a été servi, en apéro, j'entends.....
parce que pour le reste, il fallait un peu plus de patience.....
Puisque une fois le choix fait, la commande transmise en cuisine
et un certain temps d'attente écoulé, certain ont
appris la rupture de stock de ce pour quoi ils sont venus de loin
(n'est-ce pas Béa), donc re-menu, re-réflexion et
re-attente..... Vous imaginez, un restaurant polonais de la capitale
qui se trouve en rupture de stock, en plein samedi de pierogi,
la spécialité peut être la plus courue à
l'étranger, où de miodownik (hein MaryLor ???) au
dessert ?!
Nous avons tout de même passé une agréable
soirée à bavarder, même si la longueur de
la table et le brouhaha ambiant
ont
empêché d'échanger séreinement avec
tous les convives. Nous avons quitté la Crypte aux alentours
de minuit, pas tellement parce que nous étions pressés,
disons plutôt que les serveuses du restaurant semblaient
très pressées de terminer leur journée, ou
plutôt soirée, de travail dans les meilleurs délais.
Après les au revoirs sur le parvis de l'église polonaise,
certains ont rejoint leurs véhicules pour intégrer
leur domicile et nous, gaiement, nous avons entamé notre
trotte habituelle, au bout de laquelle nous nous sommes séparés
en nous promettant d'organiser au plus vite une nouvelle rencontre,
avec la participation de plus en plus nombreuse de ceux qui n'ont
pas pu, qui n'ont pas voulu ou qui n'ont pas osé se joindre
à nous pour cette occasion.
En conclusion, je dirai que désormais nous sommes de plus
en plus nombreux à nous connaitre vraiment, pas seulement
virtuellement. Grâce à Gazet@, au Club Beskid, à
Stéphane, le webmaster, Sébastien, qui a eu l'idée
de créer le Club il y a quelques mois de ça, nous
avons créé un groupe d'amis, de vrais potes et ce
site a pris une autre dimension pour nous - une vraie famille....
Il ne nous reste donc qu'attendre le prochain rendez-vous, avec
des visages connus, mais aussi avec plein, plein de nouveaux copains,
de France, de Pologne, de Belgique etc, etc ..... En Pologne,
cet été ? Pourquoi pas....
A bientôt donc...
Sabine@beskid.com